Ce week-end de rentrée a été l’occasion pour moi de partager quelques moments avec mes collègues députés de l’Hérault.
En réponse à l’invitation de Patrick Vignal, je me suis rendu samedi matin à la ferrade organisée par la section du parti socialiste de Lunel où je suis intervenu dans l’un des ateliers citoyens portant sur la réforme pénale.
Au moment même où nos concitoyens réclament de la lisibilité concernant nos actions et nos choix, ce débat nous a permis d’évoquer le contenu de la loi autant que son processus d’élaboration. Parce que notre responsabilité, celle des députés, consiste entre autres à expliquer notre travail pour que les citoyens puissent s’y associer, ces temps d’échange sont, je le crois, plus que jamais utiles et nécessaires. Comme Christiane Taubira, je crois que « la politique, c’est le courage de s’interroger, dans la vie et dans la cité, sur les espaces que nous créons pour nous entendre, pour nous comprendre, pour nous disputer et pour nous rassembler ».
J’étais ensuite à l’Hôtel de Police de Montpellier afin d’y accueillir, avec mes collègues députés Fanny Dombre-Coste et Christian Assaf, ainsi que le Maire de Montpellier Philippe Saurel, le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve venu y prononcer un discours après une revue des troupes dans la cour d’honneur.
Je lui suis particulièrement reconnaissant d’avoir félicité le commissaire d’Agde pour l’excellent travail de ses équipes au service de la sécurité de nos compatriotes conforté notamment par l’augmentation significative des effectifs pour laquelle j’avais plaidé à plusieurs reprises.
Fidèle au rendez-vous chaque année, j’ai clôturé ce week end en participant dimanche à la fête de rentrée d’Anne-Yvonne Le Dain qui avait lieu au Domaine de la Providence à Montpellier. Par cette journée ensoleillée, nombreux sont celles et ceux qui ont fait vivre ce moment de franchise et de convivialité nous rappelant simplement notre devoir d’unité.
Je tenais ce week-end, par ma présence aux côtés de celles et ceux qui représentent notre département, à réaffirmer la solidarité qui nous unit au-delà des sensibilités qui nous différencient sur certains sujets. Car notre responsabilité face aux Français, celle qui assurera notre crédibilité et nous permettra de conduire à bien le changement voulu par le Président de la République, c’est avant tout d’être solidaires.